Le pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle va amener du XIème au XVIIIème siècle, des cohortes nombreuses de pèlerins.

Ainsi dans le « Liber Sancti Jacobi » ou « Codex Calixtinus », (livre rédigé dans la première moitié du XIIème siècle pour servir la gloire de Saint Jacques et de l’Eglise de Compostelle) et plus précisément dans la cinquième partie de l’ouvrage appelée « guide du pèlerin de Saint Jacques de Compostelle« , on apprend que l’une des voies les plus fréquentées par les pèlerins allant en Galice (la via turonensis) traversait le pays.

Le « Guide du pèlerin » localisait dans la petite ville de Belin les tombeaux de quelques-uns parmi les plus grands, des compagnons de Roland, héros malheureux de la bataille de Roncevaux.

Les termes du « Guide » sont particulièrement précis :

de même dans les Landes de Bordeaux, dans une petite ville appelée BELIN, on doit rendre visite aux corps des saint martyrs Oliver, Gondebaud roi de Frise, Ogier roi de Dacie, Arastain roi de Bretagne, Garin duc de Lorraine et de bien d’autres compagnons d’armes de Charlemagne qui, après avoir vaincu les armées païennes, furent massacrés en Espagne pour la foi du Christ. Leurs compagnons rapportèrent leurs corps précieux jusqu’à Belin et les y ensevelirent avec beaucoup d’égards. C’est là qu’il gisent tous ensemble dans un même tombeau.

un parfum très doux en émane qui guérit les malades.

 

Cette « publicité » sensationnelle fit de l’étape de Belin-Béliet un lieu de passage d’exception se traduisant par la présence sur notre sol de deux prieurés et de l’Eglise Saint-Pierre de Mons, l’un des monuments les plus attachants des Landes Girondines.

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