L’agriculture

La société « belinétoise » était une société agro-pastorale tirant partie de toutes les ressources de la nature. La moitié de l’ancienne paroisse de Béliet était ainsi couverte de landes.

Sur ces vastes étendues pacagent les moutons dont le fumier va servir à amender les sols cultivés (champs et jardins) et les prairies.

Un quart de la surface de Béliet était ensuite occupé par les pins ou semis de pins. Le restant se partageant entre les champs (seigle, blé, millet, sarrasin…), les prairies et les jardins.

La vigne est également présente ainsi que l’élevage bovin.

Rapidement, dès la moitié du XIXème les étendues de landes sont ensemencées de pins.

L’agriculture continuera néanmoins d’exister gardant les mêmes surfaces jusqu’à la guerre de 14-18 après laquelle les surfaces vont diminuer régulièrement au profit de la forêt que nous connaissons aujourd’hui.

Si l’agriculture traditionnelle a vécu, le XXème verra la création de grands champs dédiés à la maïsiculture.

L’industrie

Les briqueteries

L’argile, une des richesses de notre sous-sol a permis pendant longtemps l’exploitation d’ateliers fabriquant tuiles, briques, poteries diverses (dont les pots à résine destinés à la récolte de ce sous produit du pin).

Actuellement il n’existe plus aucune activité de ce style sur le territoire communal, seules demeurent quelques ruines de four d’une activité qui a compté une dizaine d’établissements.

Les verreries

La présence de gisements de sables quartzeux a généré au XIX siècle une petite industrie du verre à Belin-Béliet.

La métallurgie

Encore une fois la présence d’une matière première dans le sol de Belin-Béliet a généré la création d’une activité. En l’occurrence, il s’agit de minerai de fer présent à faible profondeur sous le nom local de garluche qui a également servi à construire de nombreux bâtiments de la commune.

Grâce au charbon de bois produit sur place dans les coupes de pin une série de forges a existé sur le territoire communal : la Grand Forge dont existe encore la maison du maître de forges, usine de Puntet, usine de Garrot… produisant des pots en fonte, des pièces de voies, des tuyaux de fonte, des pièces pour les usines locales

Cette tradition locale s’est perpétuée jusqu’à ces dernières années où la dernière fonderie a finalement fermé ses portes.

Les Etablissements Cazenave

Entre 1901 et 1975 Belin-Béliet a été le siège d’une importante industrie : les Ets Cazenave.

Créée en 1901 par Louis CAZENAVE cette usine est devenue en quelques décennies l’un des établissements industriels les plus importants de la région employant plusieurs centaines d’ouvriers dans plusieurs secteurs d’activité.

La première activité, l’activité de départ et qui restera l’activité de base, était la fabrique de cycles (bicyclettes, vélomoteurs, motos).

Dans le courant de la guerre de 14/18 une fonderie est créée pour fabriquer des obus. Cette fonderie fabriquera par la suite des culasses de moteur, des pièces diverses, de la quincaillerie…

Toujours durant la première guerre mondiale une scierie vient se rajouter à l’ensemble pour fabriquer les caisses permettant l’expédition des munitions.

Cette scierie sera ensuite amenée à traiter des bois de parquet.

Louis Cazenave, toujours à la recherche d’idées nouvelles, équipe les grandes charrettes agricoles par des pneumatiques et crée naturellement la dernière branche de son usine « le matériel roulant » qui fabriquera tous les types de remorques, citernes ….

Au plus fort de son activité l’entreprise couvrira 35ha et possédera même une cité ouvrière de 50 maisons, un cinéma, une cantine…

La fermeture de l’usine en 1975 après plusieurs années de déclin sera durement ressentie à Belin-Béliet et dans la région avoisinante.

 

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